Au voleur
Laurent Neuneu va à la poste.
Augmentation de tarif, ses timbres sont périmés.
Non, public aimé, il te rassure, ses timbres ne sont pas à validité permanante, il a besoin de timbres à 1 centime d'euro.
Un rapide calcul (mental) 100 timbres à 1 centime, ça fait 10 euros, euh plutôt 10 centimes...
Premier effroi, n'est pas prof de maths qui veut. Peu importe, la définition française d'un centime va le sauver , cela fait donc 1 euro.
Ouf, pas trop cher donc Laurent Neuneu va pouvoir prendre des timbres à 5 centimes, 20 pour faire 1 euro aussi.
Là, pas de problème, le calcul mental fonctionne mieux (va comprendre) !!!
La gentille postière est partie chercher ses timbres, Laurent Neuneu a donc le temps de sortir 2 euros de son porte-monnaie. Tou va bien.
Deuxième effroi : il trouve son porte-monnaie vide et ouvert dans son sac : le drame.
L'argent a été volé, il y avait un billet de 10 euros. Merde, merde, merde.
Plutôt doué, le voleur : porte-monnaie vidé, vite vérifions si le chéquier est toujours là. Et la carte bleue ?
Ben, oui
Bon, nous avons affaire à un voleur de liquide, c'est tout. Y avait-il plus d'argent que ce billet ?
Il faut se souvenir : alors j'avais un billet de 10 euros, la monnaie traine sur ma table de cuisine, c'est moins lourd. J'ai dépensé 5 euros pour le sac léopard rose de Dame Annick, tavernière au grand coeur, puis 5 euros pour deux Leffes au café.
Euh, donc le billet volé a été dépensé, euh par mes soins je crois bien.
Me suis volé moi-même en fait.
M'en rappelle plus, ai trop abuser du Ti punch sans doute ce week-end.
Bon, une petite carte bleue pour 2 euros, ça passe ou ça casse.
Oui, ça marche, merci la poste.
Moralité : arrête de boire, tu dépenseras moins de sous !!!
Laurent Neuneu