Et il ne restera que poussière
La malédiction me poursuit. Ablation du cerveau inutile, il est déjà mort.
Même Hannibal Lecter n'est pas intéressé.
Je ne pensais pas que cette petite armoire achetée avec amour et un peu par
hasard allait me conduire à une autre neuneuserie et aussi vite en plus.
Alors voilà, je me décide à un petit décrassage de cette armoire. Première
étape : un bon dépoussiérage.
Ca tombe bien, dans le bordel ambiant, je sais où se trouve chiffon et
produit : un hasard, non, non : tout bordélique qui se respecte
retrouve toujours ce qu'il cherche dans son bordel et gare à celui qui range en
croyant bien faire, c'est lui qui sème pagaille et désordre.
Hop, un petit coup de dépoussiérant et me voici astiquant, traquant la moindre
particule de poussière, anéantissant au passage une malheureuse araignée qui
semblait bien perdue (la pauvre, en fait j'ai abrégé ses souffrances, vous
comprendrez vite pourquoi !!!)
Bon, la poussière est plutôt coriace mais la première étape est réglée en quelques
coups de chiffons.
Comme souvent, je vaque alors à une autre occupation que mon cerveau a décidé
puis je repasse devant mon oeuvre et je suis un peu intrigué par la bombe
insecticide qui jouxte ma petite armoire : Je ne me rappelle pas l'avoir
mise là mais bon, les objets se déplacent seuls, j'en ai eu l'expérience
avant-hier.
Mon cerveau de Neuneu reste quand même interpellé : mais où est la bombe
de dépoussiérant, ah là-bas sur le bureau à la même place qu'avant de l'avoir
utilisé, je progresse, je remets les objets utilisés à leur place. Y aurait-il
une organisation dans mon bordel ?
Deuxième alerte rouge dans mon cerveau. C'est quand même bizarre, non, je ne me
serais pas trompé de bombe, je m'en serais aperçu quand même !!!
D'un autre côté, cela expliquerait peut-être deux mystères, la bombe voyageuse
et la poussière récalcitrante.
Eh oui, vous l'avez bien compris (défense de rire), je ne vous en dis pas plus,
mon armoire a d'abord été désinsectisée (et parfumée fraîcheur citronelle et
agrumes) avant d'être dépoussiérée.
Pauvre, pauvre araignée, morte d'un coup de chiffon après un coup d'insecticide
puis de dépoussiérant.
Voilà, je dédie cette petite aventure à un bricoleur, un vrai, qui fête son
anniversaire aujourd'hui et qui a épousé la plus ravissante des Neuneu. Tu me
donnes des cours de bricolage quand tu veux !!!
Laurent Neuneu